Journée pour la sanctification des prêtres : communion et prière à Rutana
Journée pour la sanctification des prêtres : communion et prière à Rutana
Tous ces derniers jours, depuis le mercredi des Cendres, l’Église entière était dans le deuil.
Avec le saint jour de Pâques, nous sommes dans l’allégresse et nous pouvons chanter avec joie l’Alléluia.
La résurrection de Jésus-Christ est, en effet, une fête solennelle entre toutes. Elle est le mystère le plus glorieux pour lui-même et le plus consolant pour nous; car: « notre Seigneur a été livré à la mort pour nos péchés, et il est ressuscité pour notre justification ».
Aujourd’hui, Il triomphe de la mort, Il reprend la vie et une vie immortelle. C’est pour nous une source de jubilation, de satisfaction et d’espérance pour la vie éternelle.
Le véritable Agneau Pascal nous a rachetés et nous a justifiés par sa mort. Par sa résurrection, Il est le modèle de notre conversion et de notre sanctification, car, de même qu’en ressuscitant Il a passé d’une vie mortelle à une vie nouvelle, ainsi nous devons devenir des créatures nouvelles, vraiment ressuscitées avec Lui.
La résurrection spirituelle consiste à passer de l’état de péché à l’état de grâce, c’est-à-dire passer de la mort à la vie, de l’état de tiédeur et d’imperfection à l’état de ferveur et de perfection.
Le péché mortel donne la mort à notre âme ; Jésus la ressuscite par la vertu du sacrement de pénitence. Le péché véniel l’affaiblit ; mais Jésus la fortifie par sa grâce, notamment dans le sacrement de l’Eucharistie.
Cette résurrection spirituelle consiste donc dans le changement de notre vie ancienne en une vie nouvelle.
L’enfant prodigue, Saul le persécuteur devenu l’apôtre des nations, Madeleine la pécheresse devenue l’admirable amante du Sauveur, Augustin l’hérétique devenu modèle de chasteté...
Que ces résurrections spirituelles remplissent de joie le cœur de Jésus, son Église, et les anges du Ciel !
« Purifions-nous du vieux levain, pour vivre de la vie du Christ, pour vivre de son Esprit, jusqu’à dire avec saint Paul : ce n’est plus moi qui vis, mais c’est le Christ qui vit en moi ».
Abbé Benoît KABURA